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Résumé microéconomie ( S2 )


 

Introduction générale :

La microéconomie est une branche de l’économie très récente, le début de la microéconomie date de la révolution Marginaliste en 1870. Avant cette période, la microéconomie n’existe pas, elle se fait au sein de la macroéconomie et de l’école classique. Cette dernière s’intéresse à des problèmes globaux : les agrégats, la richesse des nations, le consommation nationale et leurs évolutions. C’est une vision systémique. Pères de l’école classique et de la macroéconomie, 3 anglo-saxons : Adam Smith (1723-1790), Ricardo (1772-1823) et J.S.Mill (1806-1873).

Adam Smith : Un des premiers économistes libéral à penser que l’état de ne devrait pas intervenir. Car selon lui le marché est naturellement efficient. Il est également à l’origine de la division du travail.

David Ricardo : Il instaure la notion d’avantage comparatifs (division internationale du travail) mais également celle de la valeur travail.

John Stuart Mill : il travaille sur la séparation des sphères privées/publiques. Mais aussi la hiérarchisation des plaisir, utilitarisme.

Jean baptiste Say (1767-1832) : Economiste français, seul de cette liste à ne pas être anglo-saxon. Il va proposer une loi des débouchés : elle signifie que toutes offre créée en elle-même les conditions de sa demande. (production/offre -> revenu(vente)/salaire -> demande -> offre)

Les centres d’intérêts des macro économistes :

  • La richesse globale des nations et donc les problèmes de croissance économique.
  • Les problèmes d’accumulation du capital : l’investissement.
  • Ils s’interrogent sur le devenir général du système économique à long terme (Malthus)

Thomas Robert Malthus (1766-1834) : Macro-économiste anglais, il étudie les rapports entre la
population et la production. Selon lui tandis que population croit de manière exponentielle, les
ressources croient de manière arithmétique. Ce qui à long terme entrainera forcement un
problème.
En 1870, à lieu la révolution marginaliste, ayant pour conséquence le développement de la microéconomie. La microéconomie met en avant la notion de rareté. Celle ci concerne les facteurs de productions : le travail, le capital et la terre. Ces facteurs sont limités en quantité. Dès lors certains auteurs vont cherchés comment certains agents économiques peuvent procédés à la meilleure utilisation possible de tel ou tel facteur disponible en quantité fixe.

La microéconomie a comme objet, l’étude de la manière dont les agents économiques choisissent de manière optimale d’utiliser les ressources rares. Le 4ème mot clé est : allocation (concept économique qui concerne l'utilisation des ressources rares et les facteurs de production).

Les agents économiques de prédilection de la microéconomie sont : le consommateur et le producteur. On met ces termes aux singulier car la microéconomie étudie l’économie à partir d’un individu type. Pour ces deux agents on se pose les questions suivantes :

  • Le consommateur : Comment le consommateur choisi entre plusieurs bien ?
  • Le producteur : Comment le producteur décide de sa technique de production, de sa production et de son prix de vente ?

 Exemple :

On prend pour exemple le producteur. Ce dernier veut un maximum de production et possède un budget minimum. Il veut donc : le plus avec le moins. Pour cela il va établir un programme de maximisation.

On note :

- Machine —> capital (K)

- Hommes —> travail (L)

- Production —> Y

- Fonction : f(K,L)=Y

Les éléments de l’analyse :

- produire un bien X (offre-Output) : quantité maximale

- Le prix des facteurs de production (les inputs ou intrants): Pk = 20 et Pl = 15

- le montant de son budget: B=150

- les techniques de production disponibles : 1k+2l =1X

——> Q=3UX (« unité de X »)

Remarque : Production peut être notée Q ou encore appelé output

Dans les conditions précisées, le producteur allouera de manière optimale 3 unité de capital et 6

unité de travail à une production maximale de bien X avec un budget limité et en évitant le

gaspillage des ressources qui sont rares. Avec ce choix, il est arrivé à un équilibre individuel.


L’objectif du producteur est d’atteindre tout ces équilibres :
  • Equilibre individuel
  • Equilibre partiel (dans un marché)
  • Equilibre général (dans tous les marchés)

Chapitre 1 : les concepts de base de la microéconomie

Au départ de la microéconomie, il y a eu la révolution marginaliste grâce en partie à ces 3 auteurs : Jevons, Menger, Walras qui vont fonder le courant néoclassique. En économie il y a un courant classique (Adam Smith, Ricardo,…), qui avec les néoclassiques forment ce que l’on appelle : les théories standards (théories orthodoxes ou encore théories libérales).

Ces 3 auteurs ne se connaissaient pas et vont en même temps proposer une analyse marginaliste, et cette analyse va donner naissance à la microéconomie.
  • William Stanley Jevons (1835-1882) : économiste anglais —> analyse marginaliste.
  • Carl Menger (1840-1921) : économiste polonais —> utilité marginale.
  • Leon Walras : économiste, mathématiciens français —> l’équilibre général, la loi de Parlas.

i-théorie objectives et subjectives de la valeur et notion d’utilité
Ces auteurs vont se distinguer par rapport aux précédent grâce à leur approche de la notion valeur. Ils vont complètement modifier celle-ci et considérer que si quelque chose a de la valeur c’est qu’elle est utile. C’est une vision utilitariste, on parlera ici de l’utilité marginale.
A) Les théories objectives
Elles se sont développées par les auteurs classiques qui souhaitaient trouver une valeur objective à la valeur des choses : une valeur universelle.
Adam Smith emprunte à Aristote la notion que dans chaque bien il y a 2 types de valeur :
  • valeur d’usage : donné par l’utilité du bien (j’achète de la nourriture pour « vivre »)
  • valeur d’échange : le prix (rapport d’échange)

Ces 2 valeurs ne sont pas forcement corrélés : ce n’est pas parce que ça me sert peu que je ne suis pas prêt à le payer très cher et inversement.

C’est là qu’apparait le paradoxe de l’eau et du diamant : l’eau est indispensable mais ne coute quasiment rien tandis que le diamant n’est pas vital mais pourtant coute très cher. Ici s’installe donc la notion de rareté : ce qui est rare est cher.

Mais pourquoi alors ce paradoxe ? Ces auteurs conclurons que finalement la valeur d’échange c’est la quantité de travail qui la détermine. Il ne faut faire aucun effort pour obtenir de l’eau contrairement au diamant. Les auteurs suivants (Marx et Ricardo) seront sur la même longueur d’onde.

B) les théories subjectives

Mais pour les marginalistes, il sera impossible de travailler sur une valeur objective, c’est une option qui n’est pas opérationnelle. Pour eux la valeur des choses est une valeur subjective. La valeur du bien ne dépend pas de ces qualités propres mais elle dépend de la valeur que l’on veut bien lui donner. La valeur des biens peut dépendre des circonstances et non de la qualité intrinsèque du bien.

Il est inutile de distinguer la valeur d’usage et valeur d’échange, cette unique est même valeur sera subjective. Ce qui fonde la valeur des choses c’est l’utilité. Mais par n’importe quelle utilité, ce qui compte c’est : l’utilité marginale. Cette idée sera développé par les 3 auteurs néoclassiques cités au début mais également par Eugen von Böhm-Bawerk qui travaillera particulièrement sur les préférences temporelles et d’autres… (voir diapo).

II-l’école de Vienne et la théorie de l’utilité marginale (l’école autrichienne)

a) comment résoudre le paradoxe de l’eau et du diamant ?

La théorie de Menger est que la valeur d’un bien est fondée uniquement sur sa capacité à satisfaire nos besoins (son utilité). Mais ce que nous dit cet auteur c’est que ce qui compte ce n’est pas l’utilité totale (Ut) d’un bien mais son utilité marginale (Um). L’utilité totale peut être considéré comme constante tandis que l’utilité marginale est décroissante.

Prenons l’exemple d’un verre d’eau, le premier verre d’eau a une énorme utilité car l’on à très soif mais pas la suite la soif diminue et par conséquent le deuxième aura une moins grande utilité, puis le troisième verre deviendra quasiment inutile et ainsi de suite, c’est le principe de satiété.

 L’utilité marginale c’est l’utilité que tirera un agent économique de la consommation d’une quantité supplémentaire de ce bien


Ce qui compte c’est la manière dont se comporte l’utilité à la marge. —> l’utilité marginale est forcement décroissante. 

Il y a des biens dont l’utilité marginale décroit très rapidement et il y a des biens ou l’utilité marginale décroit bien plus lentement. L’on est bien plus vite rassasié d’eau que de diamant. Si un bien à une utilité marginale qui décroit lentement il a de la valeur.


Pour les marginalistes la valeur d’échange dépend essentiellement de la rareté mais aussi des gouts subjectifs des individus car : ce qui est rare est cher. Ce qui est rare dans la nature aurait tendance à avoir une faible décroissance de l’utilité marginale.

Pareto fut un économiste, philosophe, sociologue, professeur d’université français. Il apporta le concept d’efficacité, mais aussi l’optimum de Pareto, et l’équilibre général (paretien).

Par ailleurs il décida de clore le débat :

  • La valeur objective n’est pas une notion opérationnelle.
  • Tout dépend du niveau de l’offre et de la demande et aussi de la volonté d’échange des protagonistes (des préférences de l’agent). Et les préférences changent selon l’utilité qu’en ont les agents.
B) l’utilité ordinale ou l’utilité cardinale ?
Une utilité cardinale pourrait mesurer de manière quantitative, grâce à celle-ci je pourrais mesurer la satisfaction que le me procure un bien.
Les premiers auteurs (Jevons, Walras, Menger) vont partir de l’idée que l’utilité peut se mesurer de manière cardinale, c’est à dire donner une valeur chiffré à l’utilité. On serait donc capable de comparer 2 biens. Dans un système cardinal l’on peut faire des calculs entre les valeurs, dans ce cas si je considère que A vaut 2 et que B vaut 3 alors je peux dire objectivement que j’aime B 1,5 fois plus que A. Ceci étant impossible l’on va se rendre compte que l’utilité cardinale est complexe et que l’on est en réalité juste capable de donner un ordre.
On va utiliser l’utilité ordinale et dire qu’on aime une chose plus qu’une autre, sans se soucier de l’écart.

La loi de Gossen : lorsqu’un bien procure du plaisir lors de sa consommation, l’intensité de ce plaisir après avoir été élève au début, décroit et finit par devenir nul. Le plaisir signifie également le besoin : c’est la loi d’intensité décroissante des besoins.

L’on choisit pas un bien à un autre, on choisit des paniers de biens. Pour simplifier, considérerons que ce panier comporte uniquement deux biens : x et y. Dans cet exemple l’on peut par exemple consommer beaucoup de y et peu de x et inversement.

Afin de mesurer les besoins et plaisir on utilisé les courbes isoquantes ou encore les courbes d’indifférences. Ces courbes donnent juste un ordre. En n’importe quel point de l’isoquant : le niveau de satisfaction est le même. Un isoquant possède une forme convexe, de plus si il est au dessus d’un autre sur un même graphique, alors il montre une quantité supérieure de biens et alors un plaisir supérieur.

On décide de représenter l’utilité des agents par ces courbes, or ces dernières obéissent à plusieurs propriétés :

  • Elles ne se coupent jamais : Si elles se coupent c’est que l’individu qui exprime ses gouts n’est pas rationnel car l’on peut affirmer rationnellement que si je préfère A à B et B à C, alors je préfère A à C : ceci se nomme la propriété de transitivité
  • Elles ne sont jamais croissantes.
  • Elles peuvent être sous forme de droite décroissante : cela indique que pour maintenir ma satisfaction constante en tout point, il faut sacrifier un y pour obtenir un x de plus, dans ce cas le taux marginal de substitution sera de 1 pour 1 : Δy / Δx = 1. Il est rare que ce cas se produise car généralement il y a toujours un bien préféré à l’autre.

D’abord je classe mes préférences dans un ordre rationnel puis je regarde mon budget et je me demande : Qu’es ce que je peux me payer ? Le but étant de maximiser la satisfaction avec un budget limité.

C) le principe de rationalité et de rationalité substantive

Si je sais classer mes préférences entre les biens, je sais également dire quelles sont les combinaisons de biens que je préfère et celles qui me sont indifférentes. Je peux donc classer l’utilité à travers mes préférences et les représenter à avec des courbes d’indifférences. Etymologiquement le mot rationnel veut dire calculer. L’individu qui sait faire des choix, qui est rationnel et optimisateur est un homo-économicus. Un homo-économicus possède plusieurs caractéristiques :

  • Il est parfaitement informé
  • Il est autonome
  • Ses actions sont toujours guidées par la recherche de son intérêt personnel, il n’est pas influencé par son entourage.

Que répondrait un économiste rationnel à la question « Faut-il croire en Dieu ? » ?
Il répondra que oui car s’il n’y croit pas et qu’il existe il ira en enfer alors que s’il y croit et qu’il existe il ira au paradis et puis même s’il n’existe pas, il n’y perdra rien.

On utilise la rationalité substantive : l’on se demande ce que l’on préfère et ce que l’on peut se payer. La rationalité substantive signifie que tous nos choix peuvent être indépendant les uns des autres, de plus la rationalité est contextuelles, elle peut changer chaque jour : c’est la théorie de l’axiome d’indépendance.

Cette théorie établie par Maurice Allais lui value un prix Nobel. Pour Allais un individu rationnel c’est quelqu’un qui poursuit des fins cohérentes, qui emploi des moyens appropriés et qui est capable de classer ses préférences.

Allais et le paradoxe de l’axiome d’indépendance :
Si je préfère A à B, je devrai préférer A+Z à B+Z or ce n’est pas forcement vrai. L’axiome d’indépendance (Neumann et Morgenstern) c’est quand :
p > q
a*P+(1-a)z > a*q+(1-a)z

Exemple de la loterie :

a=10% et (1-a)=90%

  • Dans la 1ère loterie : avec p je peux gagner 10 000€ avec 100% de les gagner par contre dans la loterie q vous pouvez gagner 15 000€ avec seulement 90% de chance de les gagner. La plupart des agents sont averse au risque donc choisirons la première loterie.
  • Dans la 2ème loterie : soit je gagne 10 000€ à 10% de chance ou alors de gagner 0 avec 90%
  • Dans la 3ème loterie : soit je gagne 15 000€ à 10% de chance ou alors de gagner 0 avec 90%
L’agent rationnel est un agent calculateur qui cherche à se faire plaisir avant tout

d) l’école de Lausanne et la notion d’équilibre

Les auteurs représentatifs de l’école de Lausanne sont : Parlas et Pareto.

Problème : Comment se déterminent « simultanément » les variables économiques, les prix, les quantités ? Comment se mettent en place les interdépendances ?

Il faut tout d’abord prendre en considération :

  • - Les actions de tous les agents économiques.
  • - La disponibilité des moyens de production.
  • - Le degré d’utilisation de tous les facteurs de production (travail, capital) et la manière dont ils sont utilisés
  • - Le fonctionnement de tous les marchés (prix et quantité)

Il est nécessaire d’avoir un schéma d’interdépendance pour pouvoir juxtaposer toutes les préférences pour arriver à un équilibre général mais avant d’arriver là il faudra trouver tous les sous-équilibre, équilibre des producteurs, des marchés,… Pareto dis que l’équilibre général est possible, il existe, il est unique et une fois que l’économie atteint l’équilibre général alors plus personne ne veut en bouger donc il est stable. Il ne sera pas possible d’en bouger sans détériorer le bien être d’au moins un agent. Tout cela est possible par l’ajustement des prix : c’est l’équilibre paretien.

Pour bien comprendre il faut revenir au producteur.

e) l’école de Cambridge, l’équilibre partiel
Il faut faire une analyse par étapes, l’on va voir comment le producteur choisit :
  • le capital
  • le travail
  • la quantité de bien
Il va les proposer ses biens au consommateur à travers une offre, la première étape sera
partielle et consistera donc à étudier l’offre.
  • - Tout d’abord, produire me coute, je calcule donc mon cout total. Puis je détermine donc un prix de vente noté Pq (sachant que la quantité offerte est noté Q).
  • - Je définie ensuite l’offre pour cela je fait la courbe d’offre de l’entreprise que je vais aller confronter à la courbe d’offre d’autres entreprises.

 Définition : Quand on cherche un équilibre général, on cherche à comprendre, dans un système économique complexe, en tenant compte des actions de tous les agents, de la disponibilité de tous les facteurs de production et de leur utilisation, le fonctionnement de tous les marchés et de leur équilibre.



Etape 1 : L'équilibre individuel
1.1. Le producteur
Dans l’étape 1, on va s’intéresser d’abord à un producteur représentatif de tous les autres producteurs du bien X. L’on va chercher une fonction de production qui va dépendre du prix Q (P).

Chaque agent réalise un calcul économique rationnel :
  • demande de facteur de production
  • un production maximale à moindre coût
Pour cela il va utilisé des isoquantes. Grace à ces courbe d’isoquantité, il va repérer toutes les techniques de production qui lui permettent d’atteindre un certain niveau de production. Il va comparer plusieurs niveau de production et ce demander : Qu’es ce que je peux me payer ?

Pour chaque niveau de production Q, il y a différents coûts :

CT (Q) = Pk*K+Pl*L

Pk = prix du capital ; Pl = prix du travail ; Q = Niveau de production ; K = quantité de capital ; L = quantité de travail.

L’on veut tracer des droites d’isocoût, également appelés droites du budget. Pour cela on va utilisé un raisonnement par l’absurde, on commence par imaginer que l’on n’achète pas de capital et que l’on va tout produire à la main. Grâce à cela on va définir la quantité maximale de travail que je peux me payer : CT = Pl*L donc Lmax=CT/Pl. Puis même raisonnement pour le capital : CT/Pk=Kmax. Avec cela on peut tracer une droite de budget, en tout point de la droite j’utiliserais tout mon budget.





LE COURS COMPLET  (PDF)




1 commentaire:

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